Publié le: 01.12.2022.
La violence entre enfants survient lorsqu'un ou plusieurs enfants dérangent, blessent, agressent ou excluent intentionnellement et à plusieurs reprises un autre enfant des activités et des jeux qui ne peut pas se défendre. Ces violences peuvent prendre la forme de blessures physiques en cas de pincements, coups de poing, morsures… et psychologiques : moqueries, insultes… Les enfants peuvent être exposés à des menaces de pairs violents, au rejet, à des commérages, à la prise ou à la destruction de biens.
Quels enfants sont le plus souvent victimes de violence domestique ?
Les enfants considérés comme violents trouvent souvent des victimes qui sont vulnérables pour une raison ou une autre, ou qui diffèrent des autres enfants par certaines caractéristiques. Dans la plupart des cas, la victime est un enfant de statut socio-économique défavorisé, un enfant d'une autre ethnie, un enfant ayant des besoins spéciaux, un nouvel enfant en classe, un enfant surdoué, un enfant de parents divorcés et un enfant victime de violence domestique. Les victimes de violence par les pairs ont tendance à être des enfants calmes, calmes, passifs et anxieux. Ils ont des habiletés sociales moins développées (il est difficile de « se défendre »), une réticence à demander de l'aide, une certaine faiblesse, l'absence de soutien pour les autres enfants et le désir de s'intégrer d'une manière ou d'une autre ou un autre.
Comment reconnaissez-vous les signes de violence à l'égard des enfants?
Les enfants qui sont victimes de violence entre pairs essaient souvent de la cacher à leurs parents, éducateurs ou enseignants parce qu'ils craignent que la situation ne s'aggrave. Il est donc important de faire preuve de prudence si l'enfant manifeste l'un des comportements suivants : refus aller à l'école ou au jardin d'enfants, douleurs physiques (maux de tête, maux de ventre) avant d'y aller à l'école ou au jardin d'enfants, vêtements déchirés ou jouets ou livres endommagés, égratignures ou ecchymoses inexpliquées sur l'enfant, pleurant fréquents, cauchemars, éloignement du milieu social, refus de parler des comportements mentionnés ci-dessus, etc.
Être victime de violence par les pairs peut avoir plusieurs conséquences, dont l'anxiété, la dépression, la solitude, l'insécurité et le manque de confiance en soi. Si on les néglige, ces conséquences restent en général même à l'âge adulte.
Que doivent faire les parents?
On ne devrait jamais dire aux enfants qui se plaignent à un parent qu'ils sont victimes de violence entre pairs d'ignorer le harcèlement. Il faut écouter l'enfant, ne pas l'interrompre et le convaincre qu'il n'est pas responsable de la violence qu'il vit. Evitez de demander à l'enfant pourquoi il ne vous a pas dit ce qui lui est arrivé auparavant, il peut être difficile pour l'enfant de parler d'expériences douloureuses. Félicitez l'enfant pour son ouverture et la communication de cette information avec vous.
Assurez-vous de signaler la violence à l'institution où elle a lieu, aux enseignants, aux éducateurs et aux professionnels associés. N'encouragez pas l'enfant à résister seul à la violence ni à réagir à la violence par la violence.
Enseignez à votre enfant des compétences sociales comme la communication assurée, l'écoute active, la résolution non violente des conflits et l'expression claire des désirs et des besoins. Encouragez votre enfant à demander l'aide de ses pairs et encouragez-le à établir et à maintenir des amitiés avec d'autres enfants.
Pour savoir comment se porte l'enfant à l'école / maternelle et pour vérifier s'il subit une forme d'abus, il est important de garder une relation de confiance et une communication ouverte avec votre enfant. Discutez régulièrement avec l'enfant de ses sentiments à l'école ou à la maternelle ce jour-là ses pairs de sa classe ou de son groupe s'entendent, avec qui il est le plus à l'aise et avec qui il est le moins à l'aise, s'il y a des enfants qui traitent d'autres enfants se. comportement inapproprié, préoccupations au sujet de quelque chose lié à l'école ou au jardin d'enfants, etc. Le plus important est d'exprimer une préoccupation et un désir sincère de faire savoir à l'enfant qu'on peut mettre fin à la violence.
Rédigé par : Marica Marasović, mag.psych., Centre de santé mentale MBM PSY